Bien que se situant à Toulon, le quartier du Pont du Las a tenu une grande place dans ma vie, durant de longues années.

Entrée en janvier 1964 à Prisunic, 20 Avenue Maréchal Foch à Toulon , j'y ai passé 27 ans en qualité de secrétaire, caissière principale et responsable de bureau.

Ce Prisunic a fermé ses portes en janvier 1991, fermeture suivie quelque temps après par celle du Prisunic situé au Boulevard de Strasbourg.
Le magasin qui se trouvait avenue Gambetta à La Seyne a également disparu.

Ce magasin, ouvert en 1962 sous le nom de PRISECO (C'est bon, c'est frais, c'est pas cher) pratiquait la vente en masse de marchandises disposées en tours ou dans les cartons, à même le sol en béton. Avec un effectf de 135 personnes en 1964 réparties dans les différents services (directeur commercial, directeur technique, réservistes, manutentionnaires, réceptionnaire, femmes de ménage, veilleurs de nuit, vendeuses, personnel administratif, chefs de groupes, aides chefs de groupes, électricien, menuisier, peintre, étiquetiste-étalagiste, pointeau, surveillants magasin, boucher, chauffeur-livreur, caissières) ce supermarché faisait commerce d'alimentation périssable et non périssable, habillement et bazar.
On pouvait y acheter des pâtes en vrac, des bonbons en vrac, du vin à la tireuse, etc...

Enfin, nouvelle enseigne : PRISUNIC.
Les marques : Florine, Florineige, Kilt, Durantal, Forza...

L'agencement est plus sophistiqué, les sols sont recouverts de carrelage, les faux plafonds posés, les marchandises présentées sur des gondoles.

De la tranche de jambon à la boite de conserve, en passant par les boissons et les produits d'entretien, du tube de rouge à lèvres dont on peut tester l'échantillon, au tournevis, à la machine à laver le linge, tout est là, bien rangé dans les rayons respectifs.

De directeurs en directeurs, j'en ai vu passer une bonne dizaine durant ces 27 ans, de licenciements en non renouvellements de personnel sortant, l'effectif ne comptait même plus une trentaine de personnes lors de la fermeture.