Touraine - Saint-Avertin - Banlieue de Tours - Restaurant Fouqueux : l'endroit jouissait d'une excellente réputation et la grande bourgeoisie venait s'y attabler
Limousin - Brive-la-Gaillarde - Les Jardins de la Guierle. En 1976 la ville décidera de remanier les jardins et détruira le kiosque à musique
Béarn - Grand Hôtel Bellevue à Salies de Béarn, faisant partie des trois plus grands hôtels de cette station thermale
Flandre - Malo-les-bains - Location de cabines de bain : les délicates parisiennes avec bonnet de caoutchouc, pantalon de zouave, lourdes espadrilles, entourées d'un "voile de laideur" préfèrent se baigner pudiquement à l'intérieur de ces cabines plutôt que de s'exposer aux regards indiscrets ou malveillants.
Vendée - Depuis que le touriste parisien vient passer ses mois d'été au bord de la mer, le peuple autochtone s'ingénie à lui trouver des distractions. Ici on organise des promenades à cheval ou à dos d'âne sur la plage.
Bourgogne - Chaque dimanche, les Auxerrois viennent passer la journée et goûter la fraîcheur à l'ombre des peupliers.
Vittel - En 1851 Louis Bouloumié, souffrant de violentes coliques néphrétiques, apprend qu'aux abords du village de Vittel (alors inconnu) coule une source dont les eaux pourraient être curatives. Après des essais concluants, il achète le terrain et la source en 1854. La nouvelle station thermale de Vittel ne se développera que vers 1890
Les Sables d'Olonne (Vendée) station balnéaire. Au début du siècle, les femmes ont endossé un costume de bain en serge bleu foncé, composé d'un pantalon s'arrêtant aux genoux et d'une blouse formant jupe. Ce costume s'est beaucoup simplifié après 1900.
Les Sables d'Olonne - Si ce n'est la baignade, la touriste parisienne a d'autres distractions : pousser à la mer le bouqueton à crevettes ou cueillir des moules. Pour qui aime le grand air, il y a les promenades sur la plage et le "lancer de galet".
Biarritz - Le premier établissement de bain municipal dit "des bains Napoléon" est inauguré en août 1858. Dès 1867, le projet de création d'un Casino, retardé pour des raisons financières, ne sera achevé qu'en août 1901 avec salles de jeux et de spectacles d'une capacité de 600 places. Réaménagé en 1928.
Biarritz - Passerelle et rocher de la Vierge. Sur la côte basque caractérisée par des falaises découpées dans une roche friable, le petit village de pêcheurs s'est rapidement développé par l'intérêt grandissant du tourisme aristocratique français, anglais et russe. Au début du XXe siècle, la station déclinera et la plupart des hôtels seront vendus par appartements. Au bout de la grande plage, l'ilôt avec une grotte dite rocher de la Vierge, on y accède par une passerelle métallique.
Limoges - Le Central Hôtel reçoit des étoiles. Le consommateur est prévenu qu'il lui faudra dépenser de 9 à 13 francs pour un repas vin compris. Il est aussi noté que l'hôtel est pourvu de chambres équipées d'une salle de bain et de W.C. biens tenus avec appareil de chasse à effet d'eau. Une remise pour véhicules peut contenir une dizaine d'automobiles. Il y a même une fosse pour réparer les voitures. Le téléphone est à la disposition de la clientèle.
Concarneau - Bretagne - Dès l'apparition du chemin de fer, les parisiens se déplacent pendant la saison estivale vers les stations balnéaires (1898)
Châtelaillon - (Aunis au XVIIIe siècle - Charente Maritime) A la saison estivale, les touristes se rassemblent sur la côte charentaise. Bordée d'une plage de sable fin, Châtelaillon se situe à une dizaine de km de La Rochelle. A la fin du siècle, la Compagnie des chemins de fer des Charentes achète 25 hectares de terrain et y établit une station balnéaire fort prisée dans les années 1900. Classée station climatique en 1926
Châtelaillon - Charente Maritime -Station balnéaire située au nord de l'embouchure de la Charente. Sur la terrasse de la plage, on y donnait des concerts et des bals. En 1926, station climatique classée spécialisée dans la puériculture hélio-marine.
Poitou - Histoire des bains : 1907 L.G. Hamon explique que la mer est une vasque thérapeutique et miroir d'agrément. En 1819, la duchesse de Berry mit à la mode les bains de Dieppe. Aussitôt un bruit se répandit "les bains de mer sont chics, les bains de mer guérissent les maladies de nerf, les bains de mer réveillent les sentiments endormis !...."
Avant cette mode, on ne trempait dans l'eau de mer que les malheureux suspects de la rage.
Bigorre - Les Pyrenées - Village longtemps fréquenté par les contrebandiers pour l'Espagne, Gavarnie possédait autrefois un couvent de templiers refuge de voyageurs. en 1897 les touristes sont nombreux à venir admirer le cirque grandiose qui forme un demi-cercle de plus de 4 km de tour et s'élève à plus de 200 m au dessus du torrent. Pour s'y rendre,il faut passer par "la brèche de Rolland", étroite ouverture qui semble faite par un coup de sabre et la tradition a voulu que ce fut Durandal.
Bigorre - Pyrennées - La route de Luz à Gavarnie traverse Gèdre. Depuis ce petit village, on monte jusqu'au site de La Peyrade, puis en logeant le torrent d'Estaubé, jusqu'au cirque d'Estaubé. En poursuivant, on découvre la chapelle d'Héas où sont organisés tous les ans, le 15 août et le 8 septembre, des pèlerinages dédiés à la Vierge.